Ça y est, les fraises arrivent sur nos marchés. J’aime beaucoup les fraises et en général, je les mange juste arrosées de jus de citron avec quelques feuilles de menthe. C’est absolument délicieux.
Cet été, je suis partie en Bretagne. Je passe du coq à l’âne je sais, mon cerveau va très vite, même moi j’ai parfois du mal à suivre.
C’était la première fois, et j’ai vraiment trouvé ça magnifique. La nature est tellement belle. Le Finistère avec ses cotes déchiquetées, des plages sublimes, le golfe du Morbihan.
Et la gastronomie… J’ai gouté les Kouign-amann. Alors, oui, c’est absolument délicieux, du beurre, du sucre; un bonheur pour n’importe quel analyste de l’indice glycémique. Oh la la! j’en ai mangé deux. Je sais je suis un peu fofolle!
Mais ce que j’ai préféré, car nettement plus digeste, ce sont les palets Bretons . C’est tellement bon. On ne peut pas s’arrêter d’en manger.
J’adore. Ça et la crêpe-saucisse, mais c’est un autre sujet.
Alors quand j’ai vu toutes ces belles fraises sur les étals, je me suis dis bingo! je vais faire une belle tarte avec tout ça! Non, je parle là des palets bretons, pas des crêpes-saucisse.
La recette est juste là.
La pavlova bigoudène pour 4 à 6 personnes
Pour le palet breton:
– 40g de beurre demi-sel mou
– 45g de sucre
– 1 jaune d’oeuf
– 65g de farine
– 1 cuillère à café de levure
– 1 pincée de vanille
– un moule ou un cercle à tarte de 20 cm de diamètre
Pour la garniture:
– 200ml de crème fleurette
– 1 sachet de sucre vanillé
– 250g de fraises
Mettez la crème fleurette ainsi que le saladier et le fouet avec lesquels vous monterez la chantilly au réfrigérateur pour qu’ils soient bien froids. Cela facilite sa réalisation.
Préparez le palet breton.
Cette première partie peut se faire en avance. Dans tous les cas prévoyez au moins une heure afin que le biscuit ait le temps de parfaitement refroidir après la cuisson.
Dans la cuve du robot pâtissier ou dans un saladier, faites blanchir le sucre avec le beurre en fouettant énergiquement. Incorporez le jaune d’oeuf.
Mélangez la farine et la levure, et versez le tout dans le saladier.
Mélangez rapidement jusqu’à ce que l’ensemble devienne compact.
Sortez la pâte, filmez la et réservez au congélateur (10min) ou au réfrigérateur (1h).
Mettez le four à préchauffer à 170°.
Farinez votre plan de travail.
Étalez la pâte à l’aide d’un rouleau de pâtisserie, jusqu’à obtenir un cercle d’environ 20 cm de diamètre.
Déposez la sur une plaque de cuisson beurrée et farinée. Aidez vous du rouleau à pâtisserie pour déplacer la pâte, c’est bien plus facile.
Entourez la pâte d’un cercle de pâtisserie afin qu’elle ne s’étale pas pendant la cuisson.
Si vous n’en avez pas, posez la pâte dans un simple moule.
Laissez cuire environ 20 minutes en fonction de votre four. Surveillez bien la coloration de la pâte. Il faut la sortir quand elle prend une jolie couleur dorée.
Vous avez le temps de faire une petite pause. Prenez un bouquin, écoutez de la musique, ou rêvez de votre prochain voyage en Bretagne!
D’ailleurs savez vous pourquoi il y a du beurre salé en Bretagne?
C’est l’heure de la « minute culture »: Il y a bien longtemps, le sel servait essentiellement pour la conservation des aliments. Hors en 1343 le roi Philipe IV de Valois décidé de créer une taxe sur le sel, la gabelle. Le prix du sel augmenta donc considérablement. Un peu partout on commença alors à utiliser du beurre doux, moins cher. La Bretagne était, elle, exemptée de gabelle, les paysans continuèrent donc à saler leur beurre!
Mais revenons à notre tarte.
Sortez le palet du four, et déposez le sur une grille. Attention cette opération est périlleuse! Une fois refroidi le biscuit sera plus résistant, mais là, il est fragile. Laissez le refroidir tranquillement.
Reprenez votre bouquin, vous avez encore un peu de temps devant vous. (Ou faites la vaiselle, mais c’est moins glamour).
Maintenant attaquons nous à la chantilly.
Sortez la crème fleurette ainsi que les ustensiles du frigo.
Dans la cuve du batteur, ou dans un saladier, versez la crème et le sachet de sucre vanillé. Fouettez le tout à puissance moyenne au départ, puis quand la crème devient mousseuse, augmentez la puissance au maximum.
Une fois que la chantilly est bien montée, coupez les fraises.
Avec de jolies gariguettes, retirez le pédoncule puis coupez les dans le sens de la longueur, c’est parfait.
Passons au montage du gâteau.
C’est toujours le moment que je préfère. Ça fait appel à mon âme d’artiste. (Marie, calme toi).
Alors, sur le palet breton tout joli, déposez une bonne couche de chantilly, d’environ 1,5cm d’épaisseur. (ah! ah! ah!, je vous vois sortir la règle! mais non, faites comme vous voulez!)
Sur la chantilly déposez gracieusement les fraises.
Terminez par quelques feuilles de menthe, de-ci de-là, et zestez le citron jaune directement sur votre gâteau.
Voilà!
Il ne reste plus qu’à déguster! En fait je crois bien que c’est cette partie là que je préfère.
Maintenant c’est à votre tour. N’hésitez pas à me laisser un petit commentaire et dites moi ce que vous avez pensé de cette recette.